A une époque où l'on cultivait le culte des sérialistes tesl Boulez ou Stockhausen, Penderecki faisait figure de sensualiste. Il s'opposait à eux par une approche plus sensorielle qu'intellectuelle.
Penderecki a fait partie, avec aussi la "Frabricata Illuminata" de Luigi Nono, de mon entrée dans la musique contemporaine. Mais ce fut par l'intermédiaire de son oratorio sur Hiroshima et non pas par Auschwitz. Mais l'oeuvre est dans la même lignée.
Je suis tout à fait d'accord avec la citation de Franco. Même si je préfère quand même la rigueur de Stockhausen, de Boulez ou de Xénakis. J'adore le dodécaphonisme et le sérialisme pur et dur.
Sinon, côté sensuel, il y a aussi Henri Dutilleux avec ses oeuvres sublimes, n'oublions pas aussi Olivier Messiaen, le peintre des timbres, des accords.
Juste pour dire au passage que j'ai vu Penderecki en vrai diriger un concert à Frankfurt, y a un paquet d'années déjà.
Cela devait être quelque chose.