Ces derniers jours, j'ai eût l'opportunité de réaliser une rencontre avec un grand connaisseur de ce type de synthés .....
Autant vous dire que j'ai pris une énorme claque, autant visuelle qu'acoustique !
Le propriètaire de cette collection superlative et hors-norme n'est autre que Monsieur Olivier Grall ...(na pas cliquer sur le lien, je décline toute responsabilité sur les conséquences de ce geste anodin ....
Pour l'anectode, la veille de cette rencontre, je sortais de chez un autre pote assez gravement atteint par la modularite synthétique, avec un petit Doepfer Système 100 que je voulais tester en vue d'un futur achat .... Ce que je fis rapidement avec un certain plaisir mais avec aussi certaines difficultés d'ordre visuel et tactiles ... Le lendemain, je découvre l'autre coté du décor, celui des authentiques modulaires Moog ! La comparaison est vite faite ... adieu Doepfer et le format Euro-rack ! Sans compter avec la richesse des timbres qui fait passer le Doepfer pour un enfant trop sage malgré les possibilités offertes..... Patcher un modulaire Moog est un plaisir rare car on sent bien que ça grouille de l'organique derrière chaque jack de chaque module ..... L'affaire reste malgré tout complexe, faire un patch qui tienne le pavé demande un bon quart d'heure de bidouilles au bas mot, le temps de peaufiner les modulations, les enveloppes, les filtres et les innénarables oscillos .....Le gros avantage est que celà reste malgré tout très "lisible" et que les gros potard offrent une précision de réglage fort utile pour se positionner à l'extrême limite du barrage en couille , positions qui offrent le plus souvent le plus d'interet au plan sonore ..... Autre chose aussi, Olivier a bien insisté sur le nombre de sources de son, critère essentiel pour faire des patches de haute valeur musicale ajoutée ....et là le Doepfer avec ses deux OSC faisait un peu grise mine ....
Et puis vint l'autre gros morceau ... la partie step-séquencer ! Sur le Moog d'olivier (datant de 1967) on trouve pas moins de 3 séquenceurs ! Les uns pouuvant être asservis aux autres et chaque séquence pouvant controler à peu près quelque module que se soit .....et pas seulement la hauteur des notes ... D'ailleurs à ce sujet, la réalisation d'une séquence qui sonne juste est fortement dépendante de l'accord des oscillos et celà peut prendre pas mal de temps question réglages ... On prend conscience de ce dont à quoi on échappe en utilisant le MMV d'Arturia .....
Je vous laisse pour aujourd'hui mais je peux déjà vous dire que je retournerai chez Olivier pour de nouvelles expérimentations ....
Trop Cooooool !