Burnie Jeu 1 Juin 2006 - 23:50
Je suis bien d'accord, et sans connaître les raisons techniques que tu m'apprends, j'entends bien ces limites, surtout pour les synthés. D'ailleurs, si j'ai cité Charlie, c'est parce que là c'est probant pour cet engin, et déjà, ses utilisateurs font tous état de frustration, à cause de tout ce qu'ils ne peuvent pas faire varier dans le son, mais ils aiment l'épaisseur, la chaleur et les résonnances acoustiques de l'instru hardware que le sample peut restituer puisque l'enregistrement bien fait les a captés, ce qui est extrêment difficile à modéliser encore aujourd'hui (mais je suis sûr qu'on va vite y arriver, quand j'entends comment sonne le B4 II, justement très proche de la qualité du Charlie aujourd'hui).
Maintenant, la souplesse d 'un synthé et son infinie variabilité (qui font un des intérêts principaux de ce type d'instrus) me semblent à l'opposé de la logique du sample, en effet. Sampler un clavecin, oui, mais un Moog... Ça n'a à mes yeux d'intérêt que pour ceux qui cherchent tel son connu ou devenu classique, caractéristique d'un instru fameux dont ça a fait la réputation. Mais pour qui veut travailler le synthé par lui-même et avoir le contrôle en finesse de la moindre nuance produite par un synthé, c'est injouable, j'en ai peur... C'est pourquoi je n'ai que des émulations.
Les quelques samples que j'ai dans ce genre (dans des free Plugsound je crois) ne me servent pas et ça ne me vient même pas à l'esprit, parce que c'est figé, et que si la prise de son ne plaît pas, c'est foutu. Par exemple, ceux dont je parle sonnent épais, mais un peu dur. Comme c'est sur le sample de départ, impossible d'adoucir...
Mais pour quelqu'un qui cherche des sons de base, peut-être (cela dit, je n'ai pas écouté les démos).