Oui Bernard, mes tests reprennent la logique des exemples que tu avais posté. Je t'avais dit que j'allais faire mes propres tests suivant ceux que tu avais posté. Ce que j'ai fait. Je ne fais que partager le fruit de mes expériences sur le thread en question.
Maintenant, pour répondre à ta question, je vais me citer moi-même qui répondait sur un autre forum ici où j'avais ouvert le même sujet sur la profondeur de bit :
Bref, le dithering apporte une stabilité sonore; un bruit continuel sera sans doute toujours moins gênant (parce que stable, l'oreille « s'y fait ») que les distorsions numériques apparentes lorsque les niveaux de dB sont faibles. Je présume que l'on juge le bruit du dithering comme « le moindre mal » et qu'il dérange moins l'oreille que la distorsion provenant de la quantification. C'est mon explication, faudrait valider cette réflexion par des pros.
Évidemment mon exemple, et l'exemple que tu as donné (duquel je me suis inspiré) fait entendre les effets de la quantification avec et sans dither dans un contexte «extrême» et un peu irréaliste. Mais je crois que dans les deux cas, ça a le mérite de mettre en évidence ce phénomène.
Maintenant, pour répondre à ta question, je vais me citer moi-même qui répondait sur un autre forum ici où j'avais ouvert le même sujet sur la profondeur de bit :
francolamuerte a écrit:L'effet de la troncature (32/24 bit vers 16 bit) pourrait s'entendre dans ce contexte réaliste par exemple :
Suppose ta piste mastering en 32 bit. Suppose que tu fais un très long fade out à la fin. Suppose que tu exportes en requantifiant ton signal en 16 bit pour gravure CD. Suppose qu'à l'écoute tu places ton volume très fort, suppose même que pendant le fade out de la fin, tu augmentes encore un peu le gain de ton ampli.
Et bien il y a de gros risque lors du fade out, alors que le volume décroit en intensité, que tu puisses commencer à entendre la distorsion générée par la troncature provenant de la requantification 32 bit vers 16 bit.
Avec le dithering, nous pourrions éventuellement percevoir le «bruit» qu'il génère, mais comme ce bruit est toujours au même niveau, comme il est présent sur tout le morceau, comme il n'est présent que dans les très hautes fréquences et que son amplitude est considérablement faible, sa présence est franchement beaucoup moins gênante que la distorsion de la troncature qui apparait à certains endroits, qui peut être moins présente à certains autres, très présente enfin à certains moments.
Bref, le dithering apporte une stabilité sonore; un bruit continuel sera sans doute toujours moins gênant (parce que stable, l'oreille « s'y fait ») que les distorsions numériques apparentes lorsque les niveaux de dB sont faibles. Je présume que l'on juge le bruit du dithering comme « le moindre mal » et qu'il dérange moins l'oreille que la distorsion provenant de la quantification. C'est mon explication, faudrait valider cette réflexion par des pros.
Évidemment mon exemple, et l'exemple que tu as donné (duquel je me suis inspiré) fait entendre les effets de la quantification avec et sans dither dans un contexte «extrême» et un peu irréaliste. Mais je crois que dans les deux cas, ça a le mérite de mettre en évidence ce phénomène.